Le cancer colorectal, qu’est-ce-que c’est ?
Le cancer colorectal ou cancer de l’intestin est une tumeur maligne de la paroi du côlon ou du rectum. Elle se développe lentement à l’intérieur du côlon ou du rectum, le plus souvent à partir de petites lésions dénommées polypes.
Le côlon et le rectum constituent la dernière partie du tube digestif. Une tumeur est une prolifération de cellules anormales qui crée une excroissance qui va peu à peu obstruer le côlon.
Le cancer colorectal, pourquoi le dépister ?
Parce que le cancer colorectal est le 3ème cancer le plus fréquent. Plus de 44.000 nouveaux cas sont découverts chaque année. C’est aussi la deuxième cause de décès par cancer en France.
Le cancer colorectal évolue souvent, dans un premier temps, sans symptôme ni signe perceptible. De ce fait, il est parfois diagnostiqué tardivement et nécessite alors des traitements lourds. Se faire dépister régulièrement permet d’identifier ce cancer à un stade précoce de son développement, voire de détecter et de traiter des polypes avant qu’ils n’évoluent vers un cancer.
Mais surtout c’est un cancer qui se guérit dans plus de 9 cas sur 10 s’il est détecté tôt. Lorsqu’un cancer colorectal est détecté à un stade précoce, c’est-à-dire qu’il est relativement petit et ne s’est pas propagé loin de son point d’origine, la survie à 5 ans dépasse 90 % et les traitements utilisés sont moins lourds, permettant une meilleure qualité de vie.
Le cancer colorectal, l’intérêt de son dépistage
La majorité des cancers colorectaux se développe à partir de polypes. Les polypes sont de petites excroissances de la paroi de l’intestin. Ils sont fréquents et le plus souvent bénins, c’est-à-dire sans gravité. Certains polypes se mettent à grossir et parmi eux certains deviennent des cancers. En moyenne, un polype met plus de 10 ans pour se transformer en cancer. Ce qui laisse du temps pour le détecter et le retirer.
Un programme national de dépistage pour les 50-74 ans
Près de 95 % des cancers colorectaux sont diagnostiqués après 50 ans, chez les hommes comme chez les femmes. C’est pourquoi le programme national de dépistage organisé du cancer colorectal s’adresse à toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans et qui ne présentent ni symptôme, ni facteur de risque particulier. Ce dépistage consiste à réaliser, tous les deux ans, un test de recherche de sang caché dans les selles à faire chez soi.
Le test immunologique rapide et efficace
Le test immunologique est disponible depuis 2015. Si votre résultat à ce test est positif (environ 4,5 % des cas), cela ne signifie pas que vous avez un cancer mais que du sang a été détecté dans vos selles. Vous serez alors invité à passer une coloscopie : elle permettra de détecter d’éventuelles lésions du côlon ou du rectum et, si c’est le cas, de les traiter.
Des modalités de dépistage ou de surveillance adaptées au niveau de risque
Le risque d’être atteint d’un cancer colorectal n’est pas le même pour chacun d’entre nous. C’est pourquoi il est important d’en parler avec votre médecin traitant. En fonction de vos antécédents personnels ou familiaux, il évaluera votre niveau de risque de développer ce type de cancer et vous orientera vers les modalités de dépistage ou de surveillance les mieux adaptées à votre situation.
Qui est concerné par ce dépistage ?
Les hommes et les femmes de 50 à 74 ans, soit 1.678.014 personnes dans les Hauts de France.
S’il y a des antécédents dans votre famille (père, mère, frère, sœur et grands-parents), rapprochez-vous de votre médecin traitant pour réaliser une coloscopie.
Le cancer colorectal touche les femmes et les hommes, un peu plus les hommes. 95% des cas apparaissent dès 50 ans.
Cancer colorectal
Le dépistage en pratique
Le dépistage organisé du cancer colorectal consiste en la réalisation d’un test immunologique rapide et indolore, à faire chez soi. Si le résultat de ce test est positif (4,5 % des cas), une coloscopie vous sera alors prescrite.
Entre 50 et 74 ans, vous êtes invité.e par courrier, tous les deux ans, à consulter votre médecin traitant afin qu’il vous remette un test de dépistage. Ce courrier vous est envoyé par le CRCDC Hauts de France. Vous pouvez aussi obtenir un kit de dépistage chez votre médecin traitant sans attendre votre lettre d’invitation, à l’occasion d’une consultation.
Votre médecin vous pose les questions qui lui permettront de déterminer votre niveau de risque et vous oriente vers la modalité de dépistage adaptée à votre situation.
Le test immunologique
Le test immunologique est un test pratique et efficace qui vise à déceler la présence de sang humain dans les selles. En effet, certains polypes ou cancers provoquent des saignements souvent minimes et donc, difficiles voire impossibles à détecter à l’œil nu.
Ce test, à réaliser chez vous, consiste à prélever un échantillon de selles et à l’envoyer au laboratoire de biologie médicale dont l’adresse est indiquée sur l’enveloppe T fournie avec le test. Un mode d’emploi détaillé et illustré vous est remis avec le test. Pour vous aider à réaliser le test, vous pouvez visualiser la vidéo du mode d’emploi sur notre site internet dans la rubrique « Mode d’emploi du test immunologique ».
Attention : il est essentiel d’indiquer la date à laquelle vous avez réalisé votre test, faute de quoi il ne pourra pas être interprété. Il est également important de l’envoyer sous 24 heures et donc, d’éviter de le poster les veilles de jours fériés.
Le laboratoire vous transmet le résultat de votre test sous 15 jours, avec copies à votre médecin traitant et au CRCDC Hauts de France.
Si vous souhaitez consulter ce résultat sur Internet, inscrivez-vous sur le site www.resultat-depistage.fr.
Votre résultat est négatif (95,5 % des cas) : cela signifie qu’aucun saignement pouvant témoigner de la présence d’un cancer ou de lésions précancéreuses n’a été détecté au moment du test. N’oubliez pas de refaire le test tous les 2 ans.
À noter : certains polypes ou cancers peuvent ne pas être identifiés par le test s’ils ne saignent pas. Consultez votre médecin si des douleurs abdominales ou des troubles digestifs inhabituels et persistants apparaissent, ou en cas de présence de sang dans vos selles.
Votre résultat est positif (4,5 % des cas) : cela ne signifie pas que vous avez un cancer mais que du sang a été détecté dans vos selles. Pour en identifier l’origine, votre médecin vous adressera à un gastroentérologue afin qu’il réalise une coloscopie. Effectué sous anesthésie, cet examen permet de déceler la présence éventuelle de polypes et de les retirer avant qu’ils ne se transforment en cancer. Si un polype a déjà évolué en cancer, plus on le détecte tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Dans plus de la moitié des cas, la coloscopie ne décèle aucune anomalie. Elle détecte un polype dans 30 à 40 % des cas et un cancer dans 8 % des cas.
Combien ça coûte ?
Le test et son interprétation sont pris en charge à 100 % par l’assurance maladie, sans avance de frais de votre part.
À noter : si vous êtes bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-c) ou de l’aide médicale d’État (AME), vous n’aurez pas d’argent à avancer pour la consultation chez le médecin traitant. Tout sera pris en charge par l’assurance maladie.
La coloscopie
La coloscopie, effectuée par un gastroentérologue assisté d’un médecin anesthésiste, constitue l’examen de référence pour visualiser l’intérieur de l’intestin. Il permet aussi de déceler et retirer d’éventuels polypes avant qu’ils n’évoluent en cancer.
Le risque de complications liées à la coloscopie existe mais il est rare. Outres les risques liés à toute anesthésie, celui de complications est de l’ordre de 1 à 4,5 pour 1.000 coloscopies réalisées, avec un risque plus important à partir de 70 ans. Le risque de décès est estimé entre 1 pour 18.000 coloscopies et 1 pour 10.000 coloscopies. Il est accru après 75 ans.
Le fait de réaliser une coloscopie vous rend inéligible au programme de dépistage organisé pour une durée de 5 ans. Le médecin traitant ou le gastroentérologue vous préciseront les modalités de surveillance adaptées à votre cas.
Quel dépistage selon votre niveau de risque ?
Le risque de développer un cancer colorectal n’est pas le même pour tout le monde. En fonction de votre âge et de votre histoire personnelle et familiale, votre médecin traitant détermine s’il peut vous proposer le test de dépistage ou s’il doit vous orienter vers d’autres modalités de surveillance.
Le risque de développer un cancer colorectal est principalement lié à l’âge (plus de 50 ans) et/ou à l’existence d’antécédents personnels ou familiaux de certaines maladies intestinales chroniques ou de prédispositions génétiques particulières.
Trois niveaux de risque ont ainsi été définis : « moyen » (80 % des cancers), « élevé » (15 à 20 % des cancers) ou « très élevé » (1 à 3 % des cancers).
Chaque situation est unique : c’est à votre médecin traitant de déterminer les modalités de dépistage ou de suivi les mieux adaptées à votre cas. S’il l’estime nécessaire, il vous adresse à d’autres professionnels de santé, en particulier au gastroentérologue ou au spécialiste en oncogénétique.
Votre médecin peut aussi vous poser des questions sur vos habitudes de vie (tabagisme, alimentation, activité physique) afin de discuter avec vous des gestes de prévention à adopter pour réduire votre risque de cancer colorectal.
J’ai entre 50 et 74 ans, sans facteur de risque particulier
Le programme de dépistage organisé vous concerne dès lors que vous ne présentez aucune histoire personnelle ou familiale susceptible de vous prédisposer à cette maladie, ni symptôme pouvant évoquer un cancer colorectal. Votre niveau de risque est alors considéré comme «moyen» car le seul facteur de risque est votre âge. Votre médecin vous proposera de réaliser tous les 2 ans un test immunologique de recherche de sang dans les selles. Ce test est rapide et efficace.
J’ai moins de 50 ans ou plus de 74 ans
Avant 50 ans, si vous ne présentez ni symptôme, ni antécédent personnel ou familial de polype, de cancer ou de maladie touchant le côlon ou le rectum, vous n’êtes pas concerné.e par le dépistage organisé du cancer colorectal car ce type de cancer est rare avant cet âge. Après 74 ans, vous ne recevez plus d’invitation à participer au programme de dépistage organisé mais la poursuite de tests réguliers de dépistage du cancer colorectal peut faire l’objet d’une discussion avec votre médecin.
Consultez votre médecin en cas de présence de sang dans les selles, d’apparition de douleurs abdominales ou de troubles du transit (diarrhée, constipation, alternance des deux) persistants ou d’un amaigrissement inexpliqué. Il ne s’agit pas forcément d’un cancer mais le médecin pourra vous prescrire des examens pour déterminer la cause de ces troubles et vous proposer une prise en charge adaptée.
J’ai des antécédents personnels ou familiaux de maladies colorectales
Dans ce cas, vous avez un risque dit « élevé » de développer un cancer colorectal au cours de votre vie. Votre médecin le déterminera lors de la consultation et vous adressera à un gastroentérologue pour un suivi adapté. Ce cas de figure représente 15 à 20 % des cancers colorectaux diagnostiqués en France. Dans cette situation, il vous est recommandé de réaliser une coloscopie.
Il y a des cas de maladies héréditaires touchant le côlon ou le rectum dans ma famille
Tous les membres d’une famille ne sont pas forcément porteurs d’une mutation génétique susceptible de favoriser le développement d’un cancer colorectal. Votre médecin peut vous adresser à une consultation spécialisée en oncogénétique pour déterminer si vous êtes dans ce cas ou non. A l’issue de cette consultation, le spécialiste peut, s’il l’estime pertinent, vous proposer un test génétique. Si le résultat de ce test est positif, vous bénéficierez alors d’un suivi adapté.
J’ai déjà passé des coloscopies
Si votre dernière coloscopie date de moins de cinq ans, ou si vous bénéficiez d’une surveillance spécifique, vous n’êtes pas concerné.e par le programme de dépistage organisé.
Si vous avez tout de même reçu une invitation, et afin de ne pas être relancé.e inutilement, nous vous remercions de nous la retourner en nous indiquant la date de votre coloscopie. Vous pouvez également faire cette démarche en ligne sur notre site internet dans la rubrique Contact.
Les réponses à vos questions
Pourquoi devrais-je me faire dépister ?
Le cancer colorectal évolue lentement : il faut 10 ans en moyenne pour qu’un polype devienne cancéreux. Le dépistage organisé permet de découvrir un cancer colorectal à un stade très précoce de son développement. Il peut alors être guéri dans 9 cas sur 10 et avec des traitements moins lourds. Le dépistage permet également de détecter des polypes et de les retirer avant qu’ils n’évoluent vers un cancer.
J’ai entendu parler d’un nouveau test : en quoi consiste-t-il ?
Le test immunologique est disponible depuis 2015 dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal. D’utilisation plus rapide, avec un seul prélèvement de selles, il permet aussi une meilleure détection des cancers et des polypes.
Votre médecin vous remettra le kit de dépistage accompagné d’un mode d’emploi didactique et illustré. N’hésitez pas à lui poser vos questions sur la réalisation pratique de ce test.
Le mode d’emploi du test est disponible dans la rubrique « Mode d’emploi du test immunologique » sur notre site internet.
Est-ce que je relève du programme de dépistage organisé ?
Oui, si vous avez entre 50 et 74 ans et que vous ne présentez ni symptôme, ni antécédents personnels ou familiaux de maladies touchant le côlon ou le rectum. Votre médecin traitant s’en assurera, après avoir évalué votre état de santé et recherché la présence de signes d’alerte ou de facteurs de risque particuliers.
Je n’ai pas reçu d’invitation au dépistage organisé : puis-je obtenir un test quand même ?
Oui, vous pouvez parler de ce test avec votre médecin sans attendre votre invitation. Il vous le remettra s’il estime que cette modalité de dépistage est adaptée à votre situation.
Si vous n’avez pas reçu l’invitation, vous pouvez contacter le CRCDC Hauts de France pour demander une nouvelle invitation :
- par téléphone au 03.59.61.58.35
- par mail à contact@crcdc-hdf.fr
- sur notre site internet dans la rubrique Contact
Pourquoi le test de dépistage ne m’est-il pas directement envoyé ?
Dans le cadre du programme national de dépistage du cancer colorectal, le médecin traitant doit s’assurer que vous n’avez pas de risques particuliers liés à des antécédents personnels ou familiaux de maladies affectant le colon ou le rectum et qui nécessiteraient un suivi spécifique autre que le test immunologique. C’est seulement après s’être assuré de l’absence d’un tel risque que le médecin vous explique le fonctionnement du test, en vous le remettant directement. Vous pouvez toutefois parler du dépistage du cancer colorectal avec votre médecin sans attendre de recevoir une invitation.
Quand et comment les résultats me parviennent-ils ?
Après sa réalisation, votre test est envoyé à un laboratoire d’analyses médicales dont l’adresse est indiquée sur l’enveloppe T fournie avec le test. Ce laboratoire vous transmet vos résultats sous 15 jours, avec copie à votre médecin traitant et au CRCDC Hauts de France. Vous pouvez aussi recevoir vos résultats par Internet, en vous inscrivant sur le site resultat-depistage.fr.
Combien me coûtera le test de dépistage ?
Le test de recherche de sang dans les selles et son analyse sont pris en charge à 100 % par l’assurance maladie, sans avance de frais de votre part.
Si vous êtes bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou de l’aide médicale d’État (AME), le coût de cette consultation est pris en charge par l’assurance maladie sans avance de frais.
Pourquoi faut-il faire ce test tous les deux ans ?
Ce test permet de dépister des cancers débutants, avant l’apparition de symptômes, ou des polypes avant qu’ils n’évoluent en cancer. Certains d’entre eux seront détectés deux ans plus tard à un stade encore précoce, d’où l’intérêt de pratiquer ce test tous les deux ans : la régularité est un gage d’efficacité.
Par ailleurs, il est recommandé de consulter votre médecin traitant en cas d’apparition de signes d’alerte comme la présence de sang dans les selles, l’apparition de douleurs abdominales ou de troubles du transit (diarrhée, constipation, alternance des deux) persistants ou un amaigrissement inexpliqué. Il ne s’agit pas forcément d’un cancer mais le médecin pourra vous prescrire des examens pour déterminer la cause de ces troubles et vous proposer une prise en charge adaptée.
Et si l’on me découvre un cancer entre deux tests ?
Cette situation peut arriver car il est possible qu’un cancer débutant ou un polype n’aient pas saigné, et donc pas été détectés, au moment où vous avez effectué votre test. Ces cancers, appelés « cancers de l’intervalle », sont toutefois de meilleur pronostic chez les personnes qui font le test tous les deux ans que chez celles qui ne participent pas au dépistage.
Un test positif veut-il dire que j’ai un cancer ?
Non : un test positif signifie seulement que du sang a été détecté dans vos selles et cela peut avoir plusieurs causes. Afin d’en identifier l’origine, votre médecin vous adressera à un gastroentérologue pour réaliser une coloscopie.
Qu’est-ce qu’une coloscopie ?
La coloscopie constitue l’examen de référence pour visualiser l’intérieur de l’intestin. Il permet aussi de déceler et retirer d’éventuels polypes avant qu’ils n’évoluent en cancer. Elle permet aussi de détecter un cancer colorectal à un stade précoce. Cet examen est réalisé par un gastroentérologue.
La coloscopie est-elle un examen douloureux ?
Non : la coloscopie est généralement réalisée sous anesthésie générale légère et n’est donc pas douloureuse. Toutefois, la préparation de l’intestin, qui doit être parfaitement propre pour que le gastroentérologue puisse examiner correctement ses parois, peut constituer un moment inconfortable.
Quels sont les risques d’une coloscopie ?
La coloscopie peut entraîner des complications dont les formes graves restent rares (1 à 4,5 cas pour 1 000 coloscopies). A cela s’ajoutent les risques liés à toute anesthésie générale.
Mon médecin m’a parlé d’une consultation d’oncogénétique : qu’est-ce que c’est ?
Si vous avez des antécédents familiaux de certaines maladies colorectales héréditaires, vous pourriez être porteur d’une mutation génétique qui vous prédispose à un risque potentiellement « très élevé » de développer un cancer colorectal. Pour savoir si vous présentez une telle mutation, votre médecin peut vous adresser à une consultation d’oncogénétique. Un spécialiste vous donnera une information générale sur le cancer et la génétique, et vérifiera avec vous l’histoire des cancers dans les branches maternelle et paternelle de votre famille. S’il l’estime nécessaire, il vous proposera un test dont l’objectif est de rechercher une éventuelle prédisposition génétique au cancer. Un suivi spécifique vous sera proposé selon les résultats de ce test.